L’origine du thé remonte à 2737 avant notre ère. Selon une légende chinoise, l’empereur de l’époque, Shennong, était en train de faire bouillir de l’eau sous l’ombre d’un théier sauvage quand quelques feuilles tombent dans sa cocotte.
Un arbuste originaire d’Asie
Plusieurs versions sur l’origine du thé existent. L’une d’entre elles parle de Dharma, le troisième fils d’un roi indien. Il prêchait les préceptes de Bouddha en Chine. Il était somnolent lorsqu’il cueillait par hasard des feuilles qui l’aidaient à rester éveillé. Quoi qu’il en soit, le théier venait du sud de la Chine. Cet arbuste poussait dans une région située entre la Birmanie, le Nord Vietnam et le Yuannan. À ses débuts, ses feuilles étaient surtout utilisées à des fins thérapeutiques.
La tradition s’installe rapidement
Au temps de la dynastie Tang (618-907), le thé était devenu populaire. Après avoir fait partie de la pharmacopée traditionnelle, il devient une boisson raffinée qui était consommée quotidiennement. Les artistes de l’époque en faisaient une source d’inspiration pour les poèmes ou les peintures. Très tôt, le thé était présenté sous forme de briques compressées. Il fallait encore les rôtir avant de les réduire en poudre et de le mêler avec de l’eau bouillante.
La plante tonifiante a conquis le monde
Depuis le temps de la dynastie Song (960-1290), le thé a fait l’objet de préparation et de rituel. La consommation de cette boisson se faisait avec des tasses en céramiques avec des décorations raffinées. Ce fut en 1606 que la toute première cargaison de thé débarque en Europe dans le port d’Amsterdam. Il a fallu un demi-siècle plus tard pour que la boisson devienne l’une des propositions d’un coffee-house de Londres. Les Britanniques ne sont pas les seuls à en boire. Pour chaque seconde, il y aurait 15 000 tasses à la seconde.