Second breuvage mondial après l’eau, le thé se décline en 6 sortes, même si toutes proviennent de la même plante : le Camellia sinensis. Elles sont ainsi classées suivant le degré de fermentation et d’oxydation subi par les feuilles.
Le plus connu thé vert
Les feuilles gardent leur couleur naturelle verte et directement séchée après la cueillette, soit dans un wok sur une flamme très chaude, soit à la vapeur d’eau. Les plus connus de thé vert proviennent de la Chine ou du Japon.
Le thé jaune impérial
Le thé jaune est obtenu par la cueillette des jeunes pousses du théier, qui sont légèrement fermentées, avant d’être déshydratés. C’est la Chine qui en détient la spécialité. Il est aussi appelé Thé impérial, à cause de sa couleur. Il est rare et coûte très cher.
Le délicat thé blanc
Ce sont les bourgeons fermés et les tendres premières feuilles du théier, vieux de 200 ans, qui sont utilisés pour fabriquer le thé blanc. Ils sont cueille dès les premiers jours du printemps, puis déposés la cueillette au grand soleil sécher avant d’être mis à l’ombre, ce qui empêche toute oxydation. Aucun roulage ni flétrissage n’est requis pour le thé blanc.
Le thé oolong ou thé bleu
Les feuilles du théier ne sont qu’à moitié oxydées. Après la cueillette, les feuilles sont disposées sur une claie et on remue les feuilles pendant au moins 12 h, avant de les chauffer et les rouler en torsades. Ce n’est qu’après qu’on les sèche à une température de 110 °C.
Le thé noir
Il doit son appellation à cause de la couleur du breuvage. C’est un thé vert qui a subi une complète oxydation. Il se conserve de ce fait plus longtemps.
Le thé Pu-erh
Il doit son nom à la préfecture chinoise Pu’er, où il est principalement produit. Les feuilles du théier sont grandes et on les cueille lorsqu’elles sont plus âgées. Après une fermentation naturelle, elles sont roulées puis étuvées dans des bacs chauffés entre 280 °C et 320 °C. Ensuite, on les aligne à un mètre du sol, recouvert par une toile, avant d’être compressé en briques ou en forme de nid d’oiseau.