Le matcha s’est élevé au rang de star des thés en Occident depuis quelques années. Le revers de la médaille, est que le marché est maintenant inondé par des thés de plus ou moins bonne qualité. Voici cinq indices pour séparer le bon grain de l’ivraie :
Le goût du thé matcha
Le premier indice qui vous mettra sur la piste d’un vrai thé matcha est son goût. Il doit être lisse et sucré, sans astringence. De nombreux fabricants adoucissent leur production avec du sucre et des édulcorants artificiels qui se sentiront tout de suite en bouche. Pourtant, un bon thé matcha sera naturellement doux et sucré. Il doit surtout présenter cette fameuse saveur Umami, qui témoigne de sa forte teneur en acides aminés.
Portez donc attention à la composition de votre thé japonais et évitez ceux qui contiennent des additifs artificiels destinés à en adoucir l’amertume.
Les origines de ce thé
Un bon matcha doit être issu d’une culture biologique, sans pesticides ni autres produits toxiques qui contiennent des métaux lourds. Pour obtenir un bon thé, il est également nécessaire d’utiliser des feuilles de tencha qui offrent un goût plus doux, sucré ainsi qu’une saveur fruitée et moelleuse en bouche. Ce goût et cette saveur sont aussi obtenus grâce à la technique de culture à l’ombre, qui permet d’augmenter la teneur en chlorophylle et en antioxydants des feuilles. Ces dernières sont ensuite raffinées afin de parfaire la qualité du produit final.
Enfin, le dernier élément à prendre en compte est le pays de fabricant. Il va sans dire qu’un thé matcha produit au Japon a toutes les chances d’être de meilleure qualité par rapport à un matcha fabriqué ailleurs ! À noter que le thé matcha cultivé dans la région de Uji, au Japon, est réputé pour sa qualité et est plébiscité pour la confection de boissons healthy. Les matchas produits en Chine, quant à eux, conviennent mieux pour la cuisine.
Une poudre fine et complètement soluble
Le thé matcha doit être fabriqué à partir des feuilles de thé, sans les tiges, ni les nervures. Selon la norme, les particules doivent mesurer environ 5 microns, ce qui donne une consistance et une finesse semblables à du talc pour bébé. Un matcha de bonne qualité est issu de la meilleure partie de la tanche et notamment les feuilles les plus jeunes, les plus vertes et les plus fraîches.
Avec de trop gros grains, votre matcha ne se dissoudrait pas dans l’eau et laisserait des grumeaux désagréables.
Le grade du thé
Il n’est pas toujours aisé de distinguer un bon matcha d’un mauvais, surtout lorsque le paquet a été ouvert. Pour éviter toute déception à la dégustation, vous devez porter attention avant tout au grade du thé que vous achetez.
L’information à retenir est que le meilleur matcha est celui dit « de qualité cérémoniale » ; c’est-à-dire que ce thé est celui qui est habituellement utilisé pour les cérémonies de thé japonaises traditionnelles. Ce matcha doit être bio et justifier d’une qualité premium.
Il est très probable de tomber sur des matchas de qualité inférieure qui sont beaucoup moins chers, et par conséquent, moins bons. Réservez ces thés à la cuisine, tandis que pour votre boisson, privilégiez le matcha bio de qualité cérémoniale.
L’absence de mention de la qualité sur la boîte de thé est le signe que le matcha n’est sûrement pas de haute qualité, donc lisez bien les informations avant d’acheter.
La couleur de la poudre
La poudre de matcha biologique doit avoir une couleur verte éclatante. Un mauvais matcha se reconnaît tout de suite par une couleur terne vert kaki qui peut même tirer sur le jaunâtre. Une telle couleur signifie en effet que le thé a dépassé son stade de maturité et qu’il est fabriqué avec des tiges et des branches.
Cet indice n’est toutefois pas évident à déterminer au premier abord, puisque les vendeurs peuvent retoucher les photos sur Internet et il peut ne pas être possible d’ouvrir la boîte de thé en magasin. Auquel cas, il faudra donc se fier aux autres informations qui figurent sur l’emballage du produit