Quelques thés japonais à découvrir

Une personne qui verse du thé japonais (foodiesfeed.com)

Tout comme la Chine, le Japon est aussi un pays qui propose des thés d’exception, appréciés de par le monde aussi bien pour leurs saveurs que leurs vertus pour la santé. Si le Matcha est le plus connu d’entre tous, il faut savoir qu’il existe d’autres variétés de thés japonais qui se distinguent par leur procédé de fabrication. Contrairement au thé chinois, ils sont moins fermentés grâce à une technique de torréfaction à la vapeur. Zoom sur 5 variétés de thés japonais :

Le matcha

Le thé matcha est assurément le plus connu de tous les thés japonais, mais aussi le plus ancien, car il s’agit du premier thé à avoir été consommé au pays du soleil levant. Le matcha était alors produit à partir de feuilles séchées coupées en petits morceaux, puis broyées dans une meule à pierre. Aujourd’hui, les feuilles utilisées pour la production sont issues de cultures couvertes sur tout le territoire japonais.

Le thé matcha est considéré comme un produit raffiné et unique en son genre, bien qu’il n’a ni définition reconnue ni IGP ni AOP. D’ailleurs, le Japon n’en produit que 1 500 tonnes environ chaque année, rendant ainsi le vrai matcha japonais rare et exclusif. Les autres thés verts sous forme de poudre répandus sur le marché sont issus de productions chinoises et coréennes pour la plupart, et n’ont sûrement pas la même qualité que le vrai matcha.

Le Sencha

Le thé sencha japonais est le plus répandu vu qu’il représente 70 % de la production du pays. Il s’agit d’un thé vert obtenu par étuvage afin d’en désactiver les enzymes par la vapeur. Le sencha se reconnaît par des saveurs iodées et des umamis ainsi que ses fines feuilles roulées d’une couleur vert sombre. Il se décline en de nombreuses variétés dont les sinchas, les thés de printemps qui sont particulièrement appréciés. Les moins savoureuses sont les Banchas qui sont obtenus à partir des feuilles récoltées plus tardivement et légèrement torréfiées. Dans la large variété des sencha, on retrouve aussi le genmaicha, produit avec des feuilles moins fines également et qui est mélangé avec du riz grillé.

Le kabuse-cha

Le kabuse-cha est un thé ombré de moyenne gamme qui se situe entre le Sencha et le Gyokuro. Ce thé se distingue par un ombrage d’une dizaine de jours sous une bâche ou une natte de bambou, lui conférant ainsi un goût sucré et doux, mais tout en tonicité. Le Kabuse-cha est un thé assez rare, puisqu’il représente 4 % de la production japonaise.

Ce thé japonais s’apprécie mieux lorsqu’il est infusé à 60 à 70 °C pendant une minute dans une théière, mais il peut aussi se consommer froid en l’infusant dans une eau à température ambiante.

Le gyokuro

Contrairement au Kabuse-cha, le Gyokuro est un thé ombré luxueux et rare, puisqu’il représente à peine 1 % de la production de thé au Japon. Ce breuvage s’obtient à partir de feuilles de thé couvertes pendant les 20 derniers jours de culture afin de lui conférer une saveur forte et douce à la fois. D’ailleurs, les feuilles et les bourgeons sont cueillis au printemps, ce qui accentue l’arôme et les notes subtiles du thé. Le Gyokuro est considéré comme l’un des thés les plus prestigieux du Japon et fait même partie des 50 meilleurs thés du monde.

Le tamaroyku-cha

Le thé japonais tamaroyku-cha est cultivé dans la région de Kyushu, sur une terre volcanique. Il se reconnaît, comme le matcha, à sa couleur vert intense, et se décline en 2 variétés. Le premier est le Guri-Cha qui est semblable par de nombreux points au Sencha et est obtenu par dessication à la vapeur. Le second type de tamaroyku-cha est le Kamairi Sei Tamaryoku-cha. Le tamaroyku-cha produit une infusion veloutée qu’il est conseillé de déguster en journée.