Boire du thé pour réduire le risque de cancer

Boire du thé pour réduire le risque de cancer

États-Unis — boire trois tasses de thé par jour peut diminuer d’un tiers le risque de cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans.

 

Le cancer du sein se manifeste par des symptômes apparents tels que la présence persistante d’une bosse, des écoulements spontanés et une rétraction du mamelon. Ce type de cancer se développe dans la grande majorité des cas chez les femmes de plus de 50 ans, mais il peut aussi toucher des femmes plus jeunes, bien avant l’âge de 50 ans. Elles constituent, en effet, un quart des cas répertoriés. Le cancer du sein se trouve en seconde position après le cancer de la prostate dans les statistiques.

 

Il a toujours été considéré que le cancer de sein survient surtout chez les femmes présentant les facteurs de risque tels que la consommation d’alcool régulière, le tabagisme, l’obésité, l’absence d’activité physique ou même une ménopause tardive après 55 ans et une puberté précoce. Toutefois, aucune explication plausible n’a été trouvée à ce jour concernant la grande majorité de cancers du sein qui survient chez des femmes ne présentant aucun de ces facteurs de risques.

 

Le cancer du sein peut être évité en ayant recours aux multiples vertus du thé, des vertus connues pour être bénéfiques à la santé. Pour le prouver, une étude a été réalisée par un groupe de chercheurs américains mené par le Dr Kumar du Centre Moffitt contre le cancer de Tampa, Floride. Ils ont comparé les cas de 5 000 femmes de 20 à 74 ans, qui ont été traitées pour un cancer du sein, aux modes de vie et passés médicaux d’un groupe de femmes, qui n’ont pas eu de cancer du sein. Ils ont ainsi pu prouver que la consommation quotidienne de trois tasses de thé a contribué à diminuer de 37 % le risque de cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans. En revanche, chez les femmes plus âgées, l’effet serait difficilement palpable.

 

L’étude s’est penchée particulièrement sur les types de cancer résistant à la chimiothérapie, tels que les cas de cancer lobulaire invasif du sein, détectés à un stade avancé. Les critères tels que l’âge du patient ont été pris en considération. Ainsi, il a été démontré que l’effet du pouvoir antioxydant du thé serait nettement supérieur sur les tumeurs développées chez des femmes jeunes, avec un bénéfice de réduction de 66 %. En effet, la capacité antioxydante élevée du thé protège les cellules de l’organisme humain des agressions extérieures. Par ailleurs, la théine contenue dans le breuvage maintient le bon fonctionnement du système nerveux et se distingue essentiellement par son apport considérable en termes d’immunité. Par conséquent, les scientifiques voient dans le thé, cette boisson la plus consommée dans le monde, un candidat attractif en matière de prévention du cancer du sein.